-
3 - Avis religieux concernant l'égorgement du sacrifice lors des événements comme la célébration de la veille du 15ème jour de Cha`bân Q : Nous avons l'habitude, en notre pays, d'égorger des sacrifices en des événements comme la veille du 15ème jour de Cha`bân, le début de Ramadan et le 27ème jour du Radjab. Nous est-il permis de manger de la chair de ces sacrifices ? R : Le fait d'égorger des sacrifices à la veille du 15ème jour de Cha`bân ou au 27ème jour du Radjab, ceci est une innovation en religion qui n'est pas bien fondée dans la charia. Il n'est pas permis de la pratiquer, comme il n'est pas permis de manger de ces sacrifices, vu l'absence de toute preuve légitime. Quant au fait d'égorger des sacrifices au cours du Ramadan pour se rapprocher d'Allah et en faire l'aumône, Ramadan est, en fait, un mois béni et il est permis au cours duquel de multiplier les aumônes et de dépenser aux pauvres. Si l'on fait ces sacrifices pour cette fin durant le Ramadan ou le mois de Dhoul-Hidja, ou autres périodes, et pour en faire l'aumône, tout cela n'est que du bien. Mais, si l'on consacre ces sacrifices à la veille du 15ème jour de Cha`bân ou au 27ème jour de Radjab, comme le font certains gens pour célébrer cette nuit, ceci, étant non-fondé sur une preuve légitime, c'est plutôt une innovation en religion. ( Numéro de la partie: 3, Numéro de la page: 21) Source: Fatwas "Lumière sur le chemin".
-
28 - Avis religieux concernant la célébration de la veille du 27ème jour de Radjab et celle du 15ème jour de Cha`bân Q : Les musulmans ont pris l'habitude de célébrer la veille du 27ème jour de Radjab et celle du 15ème jour de Cha`bân de chaque année, en faisant bonne chère, etc. Quel est donc votre avis sur cela ? R : Il s'agit là de deux innovations en religion : La célébration de la veille du 15ème jour de Cha`bân et de celle du 27ème jour de Radjab, qui ne sont fondées sur aucune preuve légitime et rien ne les confirme d'après le Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam). La veille du 27ème jour de Radjab est connue par la nuit du "Voyage Nocturne et de l'Ascension". Les hadiths qui traitent de cet événement ne sont pas jugés authentiques (sahîh), selon les gens de la science. Même, s'il s'agissait vraiment de l'anniversaire de la Nuit de l'Ascension, sa célébration n'aurait pas été pour autant permise. Même si ceci était bien confirmé, la célébration resterait toujours interdite ; puisque le Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) ne l'avait pas célébrée, ni ses compagnons qui donnent l'exemple de ce qu'il faut faire. Allah, l'Exalté, ( Numéro de la partie: 3, Numéro de la page: 105) a dit : Vous avez certes eu en eux un bel exemple (à suivre), C'est-à-dire de suivre ce qu'il (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) nous recommande de faire et de s'abstenir de ce qu'il nous interdit de faire. Donc, célébrer la veille du 15ème jour de Cha`bân, celle du 27ème jour de Radjab, considérée comme l'anniversaire du Voyage Nocturne et de l'Ascension, le 12ème de Rabî` I, connu par le jour de l'anniversaire de la Naissance du Prophète ou les autres anniversaires des pieux "mawâlid" comme ceux d'Al-Badawî, d'Al-Housayn, de `Abd-Al-Qâdir Al-Djilânî d'untel ou d'untel, tout cela n'est pas permis, tout cela n'est qu'une imitation des Juifs et des Chrétiens pendant leurs fêtes ; alors que le Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) a mis en garde contre leur imitation, en disant : Quiconque imite un groupe de gens sera des leurs Il ne convient nullement pas aux musulmans d'imiter les ennemis d'Allah dans ces affaires ou autres. D'ailleurs, si la célébration de la veille du 15ème jour de Cha`bân était autorisée par la charia, le Maître des fils d'Adam aurait été le premier à entreprendre cette célébration. Car, il (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) est le meilleur des créatures d'Allah et le sceau de Ses messagers. Il aurait, en fait, institué cette célébration à sa communauté et la leur aurait apprise ; puisqu'il est le meilleur et le plus honnête conseiller à tout le monde. Il n'a point trouvé un bien sans qu'il ne l'ait montré et n'a point trouvé un mal sans qu'il ne l'ait mentionné, tout en mettant en garde contre lequel, comme il est confirmé dans le Sahîh d'après `Abd-Allah ibn `Omar (qu'Allah soit satisfait de lui et de son père), que le Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) a dit : Chacun des prophètes qui m'ont précédé, avait pour charge de guider sa communauté vers ce qu'il savait être son Bien, et l'avertir de ce qu'il savait être son Mal Or, notre Prophète est le parfait, le meilleur et le sceau des prophètes. ( Numéro de la partie: 3, Numéro de la page: 106) Il n'est suivi d'aucun prophète ; il mérite donc mieux cette description. A vrai dire, il n'a laissé aucun bien sans qu'il nous ne la montre et il n'a laissé aucun mal sans qu'il nous mette en garde contre lequel. Si la célébration de la veille du 15ème jour de Cha`bân, de l'anniversaire de la Naissance du Prophète ou de la veille du 27ème jour de Radjab était permise, le Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) aurait pris l'initiative de fêter ces événements par les paroles et les actes et il l'aurait fait apprendre à sa Oumma. S'il avait agit de la sorte, ses compagnons (qu'Allah soit satisfait d'eux) les auraient transmis d'après lui. Ils sont, en fait, jugés comme étant de personnes de confiance et sont les meilleurs des gens après les prophètes. Ils nous ont transmis le Coran ainsi que la Sunna authentique d'après lui (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam). Ce sont les imams et les modèles à suivre après le Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam). Il n'est pas permis donc de les contester ou de pratiquer et d'innover un acte cultuel ou un moyen de se rapprocher d'Allah, qu'ils n'avaient pas accomplies. De même, leurs pieux Suivants n'ont pas célébré ces événements. Si donc les compagnons du Prophète avaient célébré ces événements, leurs Suivants leur auraient emboîté le pas, suivis des suivants des Suivants. Puisque aucun d'eux n'a jamais célébré ces événements et que les trois générations favorisées soient succédées sans jamais célébrer l'anniversaire de la Naissance du Prophète ni la veille du 15ème jour de Cha`bân ni celle du 27ème jour de Radjab, on déduit qu'il s'agit d'innovations religieuses forgées par les gens. Puis, même si certains gens avaient créé des innovations au cours du IIème ou du IIIème siècle, ceci ne serait pas considéré comme une raison valable, vu qu'on ne puisse tirer argument que de ce que le Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) a pratiqué ainsi que ses compagnons. Cette innovation en religion-là - celle de l'anniversaire de la naissance du Prophète - n'était pas pratiquée soit du vivant du Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) ni à l'époque de la première génération, ni à l'époque de la seconde génération ni à l'époque de la troisième génération. Elle avait eu lieu, en fait, à l'époque de la quatrième génération, de même pour toutes les autres innovations. Il faut absolument les éviter et ne jamais pratiquer ces innovations déjà mentionnées, comme : celle de l'Ascension célébrée à la veille du 27ème jour de Radjab, celle de la célébration de la veille du 15ème jour de Cha`bân, de même ( Numéro de la partie: 3, Numéro de la page: 107) il existe une autre innovation dite la prière d'A-Raghâ'ib, pratiquée par certains gens, au premier vendredi du mois de Radjab. Tant d'innovations dans la religion sont répandues, en fait, parmi les gens. Nous implorons Allah d'en protéger les gens, de leur accorder la connaissance de Sa vraie religion, de les guider à s'attacher à la Sunna en toute satisfaction et à prendre garde contre les innovations en religion. Source: Fatwas "Lumière sur le chemin"
-
La célébration de l'anniversaire du Voyage Nocturne et de l'Ascension est illégitime De la part de Mohammad ibn Ibrâhîm à son Excellence, le Secrétaire Général de la Ligue du Monde Islamique, qu'Allah vous protège. Que la paix et les bénédictions d'Allah soient sur vous, après ce préambule : En référence à votre lettre envoyée sous le numéro 9/3/2/2939, datée du 11/8/1388 Hégire, ci-jointe la carte d'invitation qui vous a été envoyée par l'Union Islamique ( Numéro de la partie: 76, Numéro de la page: 34) en Occident, dont voici la teneur : Sont invités, tous les musulmans résidents à Rome, au siège de l'Union Islamique en Occident à 19 heures et quart dans la soirée du samedi 19/10/1968, à l'occasion de la célébration de l'anniversaire de "l'Ascension glorieuse", ayant eu lieu dans la nuit du 27 Radjab de l'an 12 de l'apostolat du Prophète. Dans cette nuit-là, l'Archange Gabriel (`Alaihi As-Salâm) s'est révélé au Prophète Mohammad (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) et a accompagné le Prophète élu, qui s'y est rendu physiquement et spirituellement, à la Mosquée d'Al-Aqsâ, à Jérusalem. Là le Maître des prophètes dirigea la prière pour eux, puis fut élevé au ciel pour voir des merveilles de son Seigneur. L'Union Islamique en Occident invite tout musulman à accomplir la prière d'Al-Mi`râdj (de l'Ascension) faite en 12 unités de prière (rak`ats) chez lui, avant de se rendre au siège de l'Union pour prendre part aux invocations sincères faites à cette occasion : (Gloire à Allah. Je demande pardon à Allah. Seigneur ! Que soient bénis les efforts du Cheikh Bâkîr, l'imam de l'Union Islamique en Occident. La célébration sera clôturée par une courte récitation des versets du Saint Coran). Fin de citation. Nous demandons votre avis sur ce sujet. R : Ce n'est point permis, en référence au Saint Coran, à la Sunna, à "Al-Istishâb (présomption de continuité) et l'induction. Dans le Saint Coran, Allah, Exalté Soit-Il, a dit : Aujourd'hui, J'ai parachevé pour vous votre religion, et accompli sur vous Mon bienfait. Et J'agrée l'Islam comme religion pour vous. L'Exalté a dit également : ( Numéro de la partie: 76, Numéro de la page: 35) O les croyants! Obéissez à Allah, et obéissez au Messager et à ceux d’entre vous qui détiennent le commandement. Puis, si vous vous disputez en quoi que ce soit, renvoyez-le à Allah et au Messager, On entend par "renvoyez-le à Allah" de se référer à Son livre ; alors que "renvoyez-le au Messager" signifie de se référer à son opinion durant sa vie ; puis à sa Sunna après sa mort. Allah, Exalté Soit-Il, a dit : Dis: «Si vous aimez vraiment Allah, suivez-moi, Allah vous aimera alors et vous pardonnera vos péchés. Allah est Pardonneur et Miséricordieux. L'Exalté a dit également : Que ceux, donc, qui s'opposent à son commandement prennent garde qu'une épreuve ne les atteigne, ou que ne les atteigne un châtiment douloureux. Quant à la Sunna : premièrement, citons le hadith confirmé dans les deux Sahîhs parmi les hadiths rapportés par `A'îcha (qu'Allah soit satisfait d'elle) : Le Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) a dit : Celui qui innovera dans notre religion des choses qui n'en font pas partie, qu'on les lui rejette. Dans une variante de Mouslim : Tout acte non conforme à nos enseignements est à rejeter. Le second hadith est transmis par At-Tirmidhî et authentifié par Ibn Mâdja et Ibn Hibân dans son recueil authentique de hadiths, d'après Al-`Irbâdd ibn Sâriyya : Le Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) a dit : Gardez-vous des innovations (en matière de religion), car toute innovation est un égarement... Quant au troisième hadith, il est transmis par l'imam Ahmad et Al-Bazâr, d'après Ghadîf : Le Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) a dit : Toute innovation en religion mise en pratique par une communauté, entraîne la disparition d’une Sunna (tradition prophétique) Rapporté par At-Tabarânî, qui a également ajouté : Toute communauté qui aurait introduit une innovation en religion après la mort de son prophète, ( Numéro de la partie: 76, Numéro de la page: 36) aurait entraîné pareillement la disparition d'une Sunna (tradition prophétique). Le quatrième hadith est transmis par Ibn Mâdja et par Ibn Abou `Asim, d'après Anas ibn Mâlik (qu'Allah soit satisfait de lui) qui a dit : "Le Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) a dit : Allah refuse d'accepter l'œuvre pie fait par un hérétique, jusqu'à ce qu'il cesse de commettre son hérésie Ce hadith a été également transmis par At-Tabarânî avec une variante : Allah rend le repentir inaccessible à tout hérétique à moins qu'il ne cesse de commettre son hérésie Suivant "Al-Istishâb", il s'agit ici d'une situation qui n'a jamais eu lieu ; de plus, la règle établie en ce qui concerne les actes cultuels est "at-tawqîf", c'est-à-dire qu'aucun acte cultuel n'est considéré valide qu'à l'appui d'une preuve tirée du Saint Coran, de la Sunna et du consensus des ulémas. Il ne faut pas dire que cela pourrait être permis, pour l'intérêt général ou par préférence ou par analogie ou par Idjtihâd (effort personnel d'interprétation des textes religieux) ; puisqu'il n'y a aucune place à de telles considérations dans des domaines comme : les dogmes, les actes cultuels, les droits de succession, l'application des peines légales, etc. Et si l'on raisonne par induction, on aurait supposé que si une telle célébration était légitime, Mohammad (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) aurait été le premier à la fêter. Ceci au cas où cette occasion aurait été célébrée en vue de vénérer "Le Voyage Nocturne et l'Ascension". Mais, si l'on vise par cette fête de vénérer le Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) et de revivifier son souvenir, comme l'on fait à l'occasion de son anniversaire, les gens qui auraient le plus de droit à faire de telles célébrations sont Abou Bakr (qu'Allah soit satisfait de lui), `Omar, `Othmân et `Alî (qu'Allah soit satisfait d'eux tous) ; puis après eux les Compagnons - selon leur rang auprès d'Allah - ; puis les Successeurs, et ceux qui sont venus après eux parmi les imams de la religion. Alors qu'on n'a jamais su que quelqu'un parmi eux, a entrepris une telle célébration. Force nous est donc de leur emboîter le pas. ( Numéro de la partie: 76, Numéro de la page: 37) Nous allons vous citer quelques-uns des paroles des ulémas sur ce sujet, dont ce qu'a dit Ibn An-Nahâs dans son ouvrage intitulé "Tanbîh Al-Ghâfilîn" : "Parmi les innovations en religion jugées illicites, figure ce qui a lieu au 27ème nuit de Radjab, soit celle de "l'Ascension", dont Allah a honoré cette Oumma. Ils ont innové en cette nuit ainsi que dans la nuit du mi-Cha`bân, qui est une nuit bénie et glorieuse, en allumant plusieurs lanternes dans la Mosquée d'Al-Aqsâ ainsi que dans d'autres mosquées et lieux de prière. Lors de ces fêtes, les femmes se mêlent aux hommes et aux jeunes, de tels rassemblements mènent à la corruption ainsi qu'à la profanation de la mosquée. Ils se livrent à des jeux et il s'y fait un grand tapage. De plus, les femmes se rendent, parées et parfumées, à ces mosquées, y passent la nuit avec leurs enfants. Il arrive qu'un petit enfant se souille, malgré lui, ou qu'une femme ou un enfant soient obligés de satisfaire un besoin naturel. S'ils veulent alors quitter la mosquée, ils passeront par les autres musulmans se trouvant aux portes des mosquées et s'ils restent au sein de la mosquée, pour ne pas laisser leur place ou par pudeur, ils seront peut-être obligés de satisfaire leur besoin naturel dans un pot, un habit ou bien dans un des coins de la mosquée. Tout cela est illicite ; de plus, celui qui se rend à la mosquée dans le clair-obscur du soir pour s'acquitter de la prière d'As-Sobh (le matin), risque de se souiller les pans de ses vêtements ou ses semelles par leurs saletés jetées devant la porte de la mosquée. Il risque donc de pénétrer dans la mosquée avec ces saletés et la salir sans s'apercevoir ; outre les autres inconvénients graves et sérieux. Certes, il s'agit d'une innovation alarmante en matière de religion et l'une des hérésies inventées par les alliés du Diable, sans mentionner le gaspillage de combustible, la dilapidation et la perte d'argent. Il a dit également : "Croire que cela est l'un des moyens de se rapprocher d'Allah, fait partie des innovations les plus viles ( Numéro de la partie: 76, Numéro de la page: 38) et des péchés les plus abominables. Même si l'on vise par-là l'accomplissement d'une œuvre pie, mais qu'on risque d'entraîner tous ces méfaits, cela sera considéré comme un très grave péché. Il incombe donc à celui qui soit incapable d'arrêter de tels actes blâmables, de ne pas se rendre à la mosquée et de prier chez lui en cette nuit, s'il n'a pas trouvé une mosquée où l'on ne pratique pas de telles innovations. Bien que la prière en commun faite au sein de la mosquée soit très prisée, il est quand même interdit de se réunir dans une même assemblée avec les hérétiques. Alors, le fait de ne pas enfreindre les interdictions l'emporte sur l'accomplissement de l'acte obligatoire (wâdjib). Ceci au cas où cette personne ne serait pas connue des gens. Mais, si elle est bien connue parmi eux, grâce à sa science ou son ascétisme, elle doit forcément ne pas se rendre à la mosquée pour ne pas voir ces actes blâmables. Alors que si elle y assiste sans condamner ces actes, les gens du commun auront à croire que ces actes sont permis ou même recommandés. Si cette personne ne se rend pas à la mosquée comme d'habitude et tarde à prendre part à la prière en commun, tout en désapprouvant cette célébration par son cœur, puisqu'elle ne pourrait rien pour l'arrêter ; elle sera, peut-être, ainsi à l'abri du péché et de même n'aura pas induit autrui en erreur. Son absence sera traduite par les gens comme une désapprobation de ces actes. Ce qu'est plus grave encore est la participation à cette nuit de ceux que l'on prend pour exemple, ce qui fait croire aux ignares et aux gens du commun que cette célébration est admise par la charia. Si les ulémas et les pieux s'accordent unanimement sur la désapprobation, la pratique de cette célébration s'arrêtera. De même, s'ils sont incapables de manifester leur réprobation et ne font que s'abstenir de la prière au sein d'une telle mosquée, les gens se rendront compte qu'il s'agit d'une innovation en religion inacceptable sur le plan de la charia et rejetée par les pieux. Si les gens arrêtent de prendre part à cette célébration - ou même quelques-uns parmi eux -, ceux qui désapprouvent cet acte par leur cœur et s'abstiennent de prendre part à ces fêtes, auront une récompense pour ce qu'ils ont pu faire, quoique incapables d'expliciter le blâme de cet acte aux autres. Si par contre, ils sont capables d'exprimer leur désapprobation, une part de leur péché sera amoindrie et leur faute sera allégée. ( Numéro de la partie: 76, Numéro de la page: 39) Cheikh `Alî Mahfouz dit dans son ouvrage intitulé "Al-Ibdâ` fî Maddâr Al-Ibtidâ`", sous ce chapitre : "Les occasions qu'ils ont faussement attribuées à la charia" dont la célébration de "la Nuit de l'Ascension" dont Allah, Exalté Soit-Il, a honoré cette Oumma par ce qu'Il leur a institué durant laquelle. Les gens à cette époque se sont ingéniés à pratiquer les actions les plus abominables durant cette nuit et se sont évertués à commettre toutes sortes d'innovations religieuses, comme : le rassemblement dans les mosquées, l'allumage des bougies et les lanternes ainsi que les minarets, avec excès. Ils s'y réunissent pour évoquer Allah et lire et raconter l'histoire de l'Ascension. Ceci aurait été loué, s'il s'agissait de se réunir pour évoquer Allah, lire et s'instruire en religion. Pourtant, ils n'admettent pas que ce qui est confirmé par le Coran et la Sunna et croient que le fait de s'en éloigner comme étant un égarement, notamment à l'époque des compagnons du Prophète et leurs successeurs parmi les gens des trois générations considérées comme les meilleurs des générations. Fin de citation. Si vous avez besoin de plus de détails sur ce sujet, référez-vous à "Al-'I`tisâm", d'Ach-Châttibî, ainsi qu'à "Al-Bida` wa Al-Hawâdith" d'At-Tarttouchî ainsi qu'à "Al-Bida` wa An-Nahy `anhâ" d'Ibn Waddâh Al-Qorttoubî. En fin de compte, nous invoquons Allah de nous accorder ainsi qu'à vous et à tous les musulmans, la réussite ainsi qu'une foi ferme en la religion de l'Islam, et que la paix soit sur vous. Le Grand Mufti d'Arabie saoudite (S - F - 1125, de 2/6/1389 Hégire). Source: Revue des Recherches Islamiques.
Commentaires
Enregistrer un commentaire